Autre grande dégustation à laquelle j’ai participé
au Grand Tasting, celle des vins du domaine Lafite Rothschild ; Christophe
Salin et Charles Chevalier étaient venus en compagnie de belles Dames :
Carruades de Lafite 2003, Lafite Rotshchild 2003, 1998, 1988 et Rieussec 1997. Avant
d’appréhender ces vins, nous avons pu comprendre davantage leur groupe qui
regroupe des vins du Bordelais : Lafite Rothschild bien sur mais aussi Duhart Milon ,Rieussec , L’Evangile. Depuis 1988, la politique du groupe s’est
tournée vers le Chili, le Portugal, l’Argentine et depuis peu le Languedoc avec
l’achat du Château d’Aussières.
L’histoire du domaine est ancienne : à la fin du XVIIème siècle, Jacques de Ségur le structure mais le domaine sera vendu à la Révolution. Il entrera dans la famille des Rothschild en 1868. Entre temps il sera consacré Premier Cru en 1855.
Carruades de Lafite 2003
Merlot 50%. Cabernet Sauvignon 48%. Cabernet Franc
2%
Lafite Rothschild 2003
Cabernet Sauvignon 86%. Merlot 9%. Cabernet Franc
3%. Petit Verdot 2%
Enorme…La couleur est plus sombre que celle du
Carruades. Le nez est magique, explosif. L’intensité aromatique est bouleversante
sur des notes de cèdre, de boite à cigares, de graphite. La bouche est plus
réservée, mais le touché de bouche reste soyeux et somptueux. C’est vraiment un
vin tout en promesse avec une charge tannique très présente et qui reste très
civilisé malgré tout. On n’y perçoit que très peu l’aspect exotique lié à ce
millésime très chaud : le domaine a en effet vendangé vers le 20 septembre
et les vignes ont eu le temps de se reprendre quelque peu.
Lafite Rothschild 1998
Cabernet Sauvignon 81%. Merlot 19%
Contrairement au vin précédent, celui-ci a un nez
discret, sur les épices et les fruits rouges. En bouche, il y a beaucoup de
fraicheur, un bel équilibre des tanins. La fin de bouche est serrée,
astringente. Ce vin est ici en phase de fermeture mais sa bouche comporte les
éléments d’un grand vin.
Lafite Rothschild 1988
Cabernet Sauvignon 72%. Merlot 28%
C’est un millésime classique. Attaque de l’oïdium
en juin, été et septembre chauds. Avec une proportion moindre de cabernet
sauvignon que de coutume (ici 72 %), ce vin n’a pas la couleur d’un vin évolué
bien au contraire. Le nez est une nouvelle fois superbe, de cèdre, cuir, mine
de crayon; la bouche est très fine, droite et précise ; on ne perçoit la
présence de notes de fruits qu’à l’attaque. Une heure après, quel nez
prodigieux !!
Rieussec 1997
Le nez très ample est sur des notes d’abricots, de mangues. Grande liqueur en bouche mais garde malgré tout une grande fraicheur. Reste sur le fruité…vraiment bon !!!
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