L'Association de la Presse du Vin vient de
réaliser une enquête sur « le vin, la restauration et les
consommateurs » dont les objectifs étaient d’appréhender les pratiques de
consommation et de commercialisation du vin au restaurant. Près de 650 établissements
y ont répondu…à noter l’absence de réponse provenant de Bretagne.
Qu’en est-il ressorti ?64% des établissements
ont une personne dédiée au vin, 29% un sommelier et 16% un sommelier faisant
parti d’une association. 13% des sondés n’ont qu’une seule région à leur carte.
Pour les établissements multi-régions, c’est le Bordeaux qui est le plus
référencé, mais la Loire le plus vendu
Quelle est l’évolution des ventes ? Celles qui
baissent le plus sont celles des digestifs (79% des restaurants). Par type de
repas (affaires, couple, famille, amis) ce sont les repas d’affaire qui
connaissent la plus forte érosion tandis que les repas entre amis progressent le plus sensiblement. Pour les
restaurateurs le frein principal à la consommation est les contrôles routiers
puis les prix.
Quels tarifs ? 65% pratiquent des coefficients
et 13% des marges fixes…22% des sondés ne répondent pas à cette question. La
moyenne des coefficients se situerait à 3,17 (on ne précise cependant pas si
les restaurateurs raisonnent hors TVA et hors service) pour un écart type de
0,60. Celle des marges fixes serait à
14,11 euros.
Comment agir pour développer les ventes ? 97%
des restaurateurs proposent du vin au verre avec un prix moyen de 5,26 avec un
prix de 1 à 20 euros. 41% ont moins de références, 35% de 5 à 10 références.
D’autres moyens sont utilisés : L’effort sur la verrerie, les opérations
promotionnelles (soirées dégustations, accords mets-vins…), les vins du mois,
les dégustations commentées, la formation des serveurs.
Dans tous les cas, le meilleur moyen d’information
demeure pour 84% des sondés la visite des fournisseurs.
Vous pourrez lire l’intégralité du sondage et des
réponses sur le site de APV : bonne lecture !
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